EN CE MOMENT au musée

Ouverture de Te Fare Iamanaha
La nouvelle salle d’exposition permanente de Te Fare Iamanaha – Musée de Tahiti et des Îles ouvre ses portes au public le 4 mars 2023. Un événement important, attendu avec impatience par les publics locaux et internationaux, qui réserve aux visiteurs de belles surprises.
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Si vous souhaitez découvrir la culture polynésienne
et vous immerger dans son histoire, n‘hésitez pas à
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La reine avait un gout avéré pour les couvre-chefs et le tressage. Deux autres chapeaux similaires, attribués à sa main, sont conservés dans nos collections.
Pour ce week-end, retrouvez des activités pédagogiques pour vos enfants.
Pour poursuivre notre opération quotidienne, nous vous proposons aujourd’hui des activités issues des carnets du Musée de Tahiti pour contribuer à la continuité pédagogique …
Bon courage aux enfants, et à leurs parents !
Les ornements font partie des pièces remarquables que comprennent les collections du Musée de Tahiti et des Îles. Ces objets fascinent pour leur finesse et leur beauté et inspirent encore aujourd’hui les créateurs polynésiens.
Parmi les collections extra-polynésiennes conservées au Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha, figure ce masque Baining kavat de Nouvelle-Bretagne que nous vous proposons de découvrir …
En Polynésie, les pirogues de grande taille étaient généralement doubles ou à balancier. Dotées d’une proue et d’une poupe, elles se déplaçaient dans un seul sens. Elles servaient à naviguer au-delà de la barrière récifale, pour pêcher les grands poissons, transporter les guerriers ou entreprendre des traversées entre les îles. Les pirogues de taille plus modeste, utilisées pour la pêche lagonaire et le transport, étaient à simple balancier et propulsées à la pagaie ou à la voile.
Les tambours appelés pahu rà étaient originaires des îles Australes, notamment de l’île de Ra’ivavae. Une sculpture ciselée et ajourée de personnages schématisés alternant avec des motifs géométriques et d’arcs de cercles caractérise le style de cette l’île.
Mālō ‘etau lava ! Parmi les collections que nous avons la chance de conserver au Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha, se trouvent des tapa (étoffes d’écorce battue) de différentes provenances. Nous nous attarderons aujourd’hui sur ces deux pièces, originaires de l’archipel des Tonga. Si « tapa » est un terme utilisé ici en Polynésie française, il englobe en réalité d’autres appellations régionales. C’est ainsi le cas du terme siapo aux Samoa, masi aux Fidji, et celui de ngatu que nous emploierons ici pour notre promenade tongienne. Aux Tonga, « tapa » renvoie lui aux bandes non-décorées situées de chaque côté des ngatu.
Découvrez les ivi poo ou poo, ces ornements marquisiens cylindriques en os dont l’appellation est sujette à variation voire controverses, et qui étaient portés principalement par les hommes, en collier, autour de mèches de cheveux, ou servaient de décor pour de nombreux objets. C’est le cas des contenants de bois comme les ipu hue – gourdes ; des pū – conques d’appel, et notamment des pū toka / pū tona les plus collectées ; ou encore des pahu – tambours ou des manches de tāhii – éventails.
Nous vous proposons aujourd’hui d’évoquer l’exposition « TAPA d’hier et d’aujourd’hui » qui s’est déroulée de novembre 2014 à février 2015, au Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha, conçue en co-commissariat par Michel Charleux et Tara Hiquily.
I Pātītifa te ‘autara rahi roa a’e, te pū ia. I te mātāmua, nā te mau ari’i nui tē pi’i noa hia « ari’i », e fa’a’ohipa ‘ei pū tari ‘aore rā ‘ei pū nō te fa’a’ara i te huira’atira ‘ia ta’iruru mai. Riro mai nei te pū ‘ei tao’a mo’a nā te ‘ōpū hui ari’i.
Le triton est le plus grand coquillage du Pacifique. Autrefois, les grands chefs appelés ari’i l’utilisaient comme conque d’appel ou pū pour prévenir la population de se rassembler. Le pū était alors un objet sacré, détenu uniquement par les ari’i.
Les paè kaha / paè kea sont des ornements de tête marquisiens constitués de plaques de coquillages (conus) et d’écaille de tortues gravées et d’attaches en fibre végétale (bourre de coco). Parfois, comme ici, des boutons de nacre rehaussent l’ensemble. Tous ces matériaux précieux et rares impliquent un usage réservé aux personnages de haut-rang, qui les associaient parfois à une aigrette en barbe de vieillard pavahina.
Pahī de la fin du XIXe siècle aux Tuamotu, une embarcation à voile sans balancier. Dotées de gréements semblables à ceux des cotres européens, ces embarcations, imitation de baleinières à voile, étaient pourtant construites suivant des techniques purement pa’umotu. Elles étaient destinées au transport inter-îles et étaient désignées par le terme pahī, auparavant réservé aux grandes pirogues doubles.
La reine avait un gout avéré pour les couvre-chefs et le tressage. Deux autres chapeaux similaires, attribués à sa main, sont conservés dans nos collections.
Pour ce week-end, retrouvez des activités pédagogiques pour vos enfants.
Pour poursuivre notre opération quotidienne, nous vous proposons aujourd’hui des activités issues des carnets du Musée de Tahiti pour contribuer à la continuité pédagogique …
Bon courage aux enfants, et à leurs parents !
Les ornements font partie des pièces remarquables que comprennent les collections du Musée de Tahiti et des Îles. Ces objets fascinent pour leur finesse et leur beauté et inspirent encore aujourd’hui les créateurs polynésiens.
Parmi les collections extra-polynésiennes conservées au Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha, figure ce masque Baining kavat de Nouvelle-Bretagne que nous vous proposons de découvrir …
En Polynésie, les pirogues de grande taille étaient généralement doubles ou à balancier. Dotées d’une proue et d’une poupe, elles se déplaçaient dans un seul sens. Elles servaient à naviguer au-delà de la barrière récifale, pour pêcher les grands poissons, transporter les guerriers ou entreprendre des traversées entre les îles. Les pirogues de taille plus modeste, utilisées pour la pêche lagonaire et le transport, étaient à simple balancier et propulsées à la pagaie ou à la voile.
Les tambours appelés pahu rà étaient originaires des îles Australes, notamment de l’île de Ra’ivavae. Une sculpture ciselée et ajourée de personnages schématisés alternant avec des motifs géométriques et d’arcs de cercles caractérise le style de cette l’île.
Mālō ‘etau lava ! Parmi les collections que nous avons la chance de conserver au Musée de Tahiti et des Iles – Te Fare Manaha, se trouvent des tapa (étoffes d’écorce battue) de différentes provenances. Nous nous attarderons aujourd’hui sur ces deux pièces, originaires de l’archipel des Tonga. Si « tapa » est un terme utilisé ici en Polynésie française, il englobe en réalité d’autres appellations régionales. C’est ainsi le cas du terme siapo aux Samoa, masi aux Fidji, et celui de ngatu que nous emploierons ici pour notre promenade tongienne. Aux Tonga, « tapa » renvoie lui aux bandes non-décorées situées de chaque côté des ngatu.
Découvrez les ivi poo ou poo, ces ornements marquisiens cylindriques en os dont l’appellation est sujette à variation voire controverses, et qui étaient portés principalement par les hommes, en collier, autour de mèches de cheveux, ou servaient de décor pour de nombreux objets. C’est le cas des contenants de bois comme les ipu hue – gourdes ; des pū – conques d’appel, et notamment des pū toka / pū tona les plus collectées ; ou encore des pahu – tambours ou des manches de tāhii – éventails.
Nous vous proposons aujourd’hui d’évoquer l’exposition « TAPA d’hier et d’aujourd’hui » qui s’est déroulée de novembre 2014 à février 2015, au Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha, conçue en co-commissariat par Michel Charleux et Tara Hiquily.
I Pātītifa te ‘autara rahi roa a’e, te pū ia. I te mātāmua, nā te mau ari’i nui tē pi’i noa hia « ari’i », e fa’a’ohipa ‘ei pū tari ‘aore rā ‘ei pū nō te fa’a’ara i te huira’atira ‘ia ta’iruru mai. Riro mai nei te pū ‘ei tao’a mo’a nā te ‘ōpū hui ari’i.
Le triton est le plus grand coquillage du Pacifique. Autrefois, les grands chefs appelés ari’i l’utilisaient comme conque d’appel ou pū pour prévenir la population de se rassembler. Le pū était alors un objet sacré, détenu uniquement par les ari’i.
Les paè kaha / paè kea sont des ornements de tête marquisiens constitués de plaques de coquillages (conus) et d’écaille de tortues gravées et d’attaches en fibre végétale (bourre de coco). Parfois, comme ici, des boutons de nacre rehaussent l’ensemble. Tous ces matériaux précieux et rares impliquent un usage réservé aux personnages de haut-rang, qui les associaient parfois à une aigrette en barbe de vieillard pavahina.
Pahī de la fin du XIXe siècle aux Tuamotu, une embarcation à voile sans balancier. Dotées de gréements semblables à ceux des cotres européens, ces embarcations, imitation de baleinières à voile, étaient pourtant construites suivant des techniques purement pa’umotu. Elles étaient destinées au transport inter-îles et étaient désignées par le terme pahī, auparavant réservé aux grandes pirogues doubles.